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Le Choc N°385 du 28 juin 2004, Hauloury Bengoubi

Plainte contre Touanga

Trois Congolais ont porté plainte contre Marcel Touanga et la Résistance congolaise au tribunal de Meaux :Un procès peut en cacher un autre

Envoi de juge de meaux le 01 Juillet 2004 01:21:59 :

Voilà qu’un procès peut en cacher un autre. Trois ressortissants congolais, vivant en France, à savoir Paul Sony Benga, Joseph Ossibi et François Gandziri, ont porté plainte contre Marcel Touanga et compagnie. Motif : le président de l’association des parents des disparus du Beach s’est illustré, ces derniers temps, par des déclarations à la presse internationale tout comme sur Internet. Ses propos, qui servent très bien une certaine cause, sont régulièrement repris par la presse congolaise.

Dans les déclarations de Marcel Touanga, ces trois citoyens congolais se sont sentis foncièrement outragés et diffamés. Ils ont porté plainte devant le Doyen des juges d’instruction du tribunal de Meaux pour que Marcel Touanga ne soit pas le seul à conduire ses concitoyens devant le très redoutable tribunal de Meaux. La justice française, qui se veut sérieuse, a donc un autre dossier sur le même individu qui se retrouve à la fois plaignant et accusé.

Messieurs Paul Sony Benga, Joseph Ossibi et François Gandziri sont déterminés à aller jusqu’au bout de cette affaire. Ils estiment que Marcel Touanga et la Résistance Congolaise en France mettent leur vie en danger à travers des tracts diffusés sur Internet. Individuellement, ils ont porté plainte et ont pris un avocat congolais qui connaît mieux les hommes, le pays des plaignants et des accusés.

Le Doyen des juges du tribunal de Meaux a accusé réception de la plainte et l’heure est à l’attente d’une première audition sur ce dossier qui traîne cette fois-ci Marcel Touanga et compagnies devant les juges de Meaux, son tribunal préféré.
Joint par notre correspondant à l’Union européenne, ils ont déclaré que d’autre Congolais peuvent se constituer partie civile dans ce même dossier.
Il faut bien que Marcel Touanga réalise que tout ne lui est pas permis, surtout pas de salir l’honneur et la dignité de ses concitoyens, dans une affaire des prétendus disparus du Beach où il veut mouiller qui il veut comme il veut.

Messieurs Paul sony Benga, Joseph Ossibi et François Gandziri savent qu’il y a un adage qui dit : « qui ne dit mot consnt » D’où rester inerte vis à vis des fantaisies de Marcel Touanga, c’est lui laisser la latitude de tout faire et tout dire sans être aucune fois contredit. Les écrits restent et peuvent toujours nuire, maintenant ou à la longue, aux gens qui sont injustement accusés dans une affaire dont ils n’ont aucune responsabilité.

Dans le tract diffusé sur Internet, les noms suivants sont cités : G. Ebengué, P. Sony Benga, F Gandziri, A. Ippet, B.J. Ossibi, et ce tract est signé : La Résistance Congolaise.

Les propos diffusés sont hautement et dangereusement diffamatoires. Il était imprévisible que les accusés portent plainte contre Marcel Touanga et la fameuse Résistance Congolaise. Cette affaire a déjà commencé à défrayer la chronique sur la place de Paris. Le feuilleton judiciaire, rocambolesque, reste à suivre pas à pas. C’est le tract diffusé par la Résistance Congolaise sur son site Internet qui a suscité cette plainte.
La relation entre le tract et le journal Afrique Education est vite établie par la publication, dans ce journal, des interview de messieurs Marcel Touanga et de l’avocat Philippe Missamou.

Il est donc évident que certains congolais se sentant lésés par l’article de Jean Paul Tegda puissent se constituer partie civile dans cette affaire. Cette constitution de peut partie civile peut poursuivre « Afrique Education » devant le même tribunal de Meaux.

Presse Congolaise
30/06/2004

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