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Une Congolaise parmi les victimes (saines et sauves) du tueur en série Michel Fourniret

Parmi les victimes du tueur en série, Michel Fourniret, jugé aujourd’hui en compagnie de son épouse Monique Olivier, figure une jeune congolaise âgée de 17 ans. Celle-ci a eu plus de chances que les malheureuses autres jeunes filles tuées par le couple après avoir été sequestrées et violées.

Cette information émane d’une dépêche de l’AFP datée de ce jour. Du parcours barbare du tueur français, on apprend que :
"L’odyssée criminelle se termine en juin 2003 avec le rapt manqué, près de Namur en Belgique, d’Asumpcion, une adolescente d’origine congolaise qui s’enfuit à un stop et reconnaît ensuite la camionnette à l’arrière de laquelle elle était ligotée. Le numéro d’immatriculation mène à Fourniret qui est arrêté par la police belge."
La jeune compatriote a connu les pires moments de son existence lorsque le tueur lui dit :
"je suis pire que Dutroux", (du nom du tristement célèbre pédophile Belge auteur de plusieurs meurtres).

Selon la dépêche de l’AFP :
"Aujourd’hui âgée de 17 ans, elle demandera à témoigner à huis clos. Sur les bancs des parties civiles elle côtoiera une trentaine de proches de victimes et deux autres survivantes ayant subi des tentatives de viol ou de séquestration."
On ne peut que se sentir soulagés de l’heureuse issue du kidnapping de la jeune africaine alors que le couple infernal n’avait pas pour habitude de faire des fleurs à leurs victimes.

Les zones sombres de l’inconscient

Les fantasmes des tueurs en série dont les crimes ont une connotation sexuelle sont des structures qui échapperont encore aux psychanalystes. Quelle est la part du racisme dans les comportements homicides de ces sujets malades ?
Ce n’est sûrement pas le procès qui s’ouvre aujourd’hui à Charleville-Mézières en France qui éclairera sur un phénomène relevant de la pervesion la plus obscure à laquelle peut être conduit l’être humain.
Freud disait que toute l’humanité était sa clientèle. Aussi, il est difficile de prévoir l’émergence du monstre et de la monstruosité qui sommeillent chez chaque humain.

Un seul conseil pour échapper aux monstres comme Michel Fourniret : éviter de faire de l’auto-stop.

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