La rédaction a reçu ce texte du Gouvernement des Patriotes Congolais en exil -
REPUBLIQUE DU CONGO
Unité * Travail * Progrès
Vaillant peuple congolais,
Voici que l’année 2009 s’achève amenant avec elle tous les malheurs que nous a fait subir des imposteurs encore au pouvoir. Mais pour nous congolais, c’est l’heure du bilan des 10 premières années de notre troisième millénaire. Ensuite, il faut se rendre à l’évidence que notre pays accède à ses 50 ans d’indépendance.
Notre gouvernement s’est voulu un écran vierge sur lequel tous les Congolais de tous âges, de tous les horizons, de toutes les régions projettent leurs propres vus. Le Congo notre pays en cette décennie finissante veut encore donner du rêve et de la passion à ses fils. Il nous faut continuer à croire en la force d’attraction et penser malgré tout qu’il y a des congolais digne pouvant représenter le pays et parler en son nom.
Mais, n’est pas dirigeant qui veut.
Car le véritable dirigeant, c’est celui qui sait transformer l’angoisse de son peuple en bonheur, le désespoir en espérance et les larmes en pluie de joie et de ravissement. La question que ces mêmes Congolais se posent est la suivante : la classe actuelle au pouvoir depuis des décennies est-elle capable de conduire leur destinée ? La réponse est NON. Sassou n’a jamais été l’homme providentiel. Il restera pour les Congolais le météorologue qui fabrique et annonce les catastrophes. Le souvenir que nous garderons de lui est celui d’un prédateur. Lui et ses sbires nous ont produits le coup d’Etat le plus meurtrier de notre histoire, démolissant toute notre capitale, envoyant plus de la moitié des Brazzavillois dans les forêts, massacrant nos parents au Beach de Brazzaville alors qu’ils regagnaient tranquillement leur pays après un exil.
Le Congo notre pays n’a connu autant de sang et de malheur que durant les 10 dernières années du siècle finissant. Alors que tous les pays voisins nous citaient en exemple (héritage légué par les premiers Présidents), le Congo de Sassou traîne les pas et se trouve aujourd’hui sous les décombres.
Avec un budget de 3 mille milliards, notre population ne voit que du feu. Elle continue de subir les affres de la mauvaise gestion.
Nous ne renoncerons jamais à notre combat tant que nous n’aurons pas chassé ce tyran. Nous nous attèlerons à cette tâche de salubrité publique. Vous dire que les jours de ce régime barbare et assassin sont comptés n’est qu’un euphémisme. Les Congolais n’ont jamais eu autant d’angoisses dues à un régime et à un homme. Il est plus qu’urgent de mettre un terme à cette horrible aventure qui dure depuis trente ans. Nous pardonnons, mais nous n’oublions pas tous les crimes commis par les assassins de la République.
Vive le Congo !
Maître Tony Gilbert MOUDILOU
Premier ministre du Gouvernement des Patriotes Congolais.
