Selon nos sources, Bernard Kolélas aurait bénéficié d’un billet aller/retour pour aller assister aux funérailles de son épouse décédée jeudi 29 septembre à Paris. La nature de ce billet ouvre le champ à toutes les spéculations sur l’obscur "deal" entre le leader du Mcddi et Mpila.
L’établissement de la liste des personnes devant faire le voyage de Brazzavilla a visiblement donné lieu à de très âpres négociations entre la présidence congolaise et la famille Kolélas. La personnalité qui mène la barque dans la confection de ladite liste semble être Parfait Brice Kolélas. Celui-ci aurait mis le holà pour qu’on ne mélange pas voyage politique avec enterrement de sa mère. « Pas d’amalgame entre ambition politique personnelle et deuil » aurait-il laissé entendre.
Ainsi, Parfait Kolélas a mis un veto strict sur les noms de ceux qui seront pris en charge par le pouvoir pour accompagner la dépouille de sa mère.
Aux dernières nouvelles, il y aurait 17 personnes, parmi lesquelle Ello Mampouya ; 17 privilégiés qui ont eu le sésame et/ou qui remplissent les critères de familles proches de Kolélas. En revanche, l’ex colonel Philippe Bikinkinta (pourtant cousin de Kolélas) serait recalé, idem Tchimbabéléla, Tony Moudilou, à la casserole ; exit Théo Senga et Maurille Louzala.
Mais, il n’est pas exclu que certains proches de kolélas entreprennent ce voyage à leurs frais pour accompagner et soutenir leur leader à Brazza. Mpila semble très radin à ce sujet car aux dernières nouvelles, dix sept personnes seulement accompagneront la dépouille de Mme Kolélas. Parfait kolélas semble être de plus en plus le responsable de ce protocole très sélectif.
De source sûre, nous avons appris que Bernard Kolélas aurait bénéficié d’un billet aller/retour. Dans ce cas, l’hypothèse du retour de Kolélas en France après les funérailles est à envisager. Le scénario semble être celui de reprendre l’avion après les obsèques (pour des soins médicaux), ensuite repartir à Brazzaville au bout de quarante cinq jours (pour le rituel de fin de deuil).
Le mobile médical du retour de Bernard Kolélas en France est-il fondé ou s’agit-il de l’application d’une de ces clauses secrètes signées entre les deux parties, clauses sur le contenu desquelles l’opinion congolaise raisonne à perte de vue.
De toute manière, que le leader du Mcddi revienne en France après s’être longuement battu pour mettre fin à son exil, cela en dit long sur l’imprévisible en matière politique.
En tout cas rien ne nous dit si, pour le second probable voyage de Kolélas à Brazzaville (pour les quarante cinq jours symboliques), le leader de l’opposition congolaise bénéficiera d’un simple billet "aller" sans retour.
