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Disparus du Beach

"Tôt ou tard, un procès aura lieu" (avocat)

PARIS, 22 jan (AFP) - 19h49 - L’avocat des familles congolaises des disparus du port fluvial (beach) de Brazzaville a affirmé jeudi à l’AFP que "tôt ou tard, un procès aura lieu" contre les dirigeants du Congo accusés par les parties civiles devant un tribunal de Meaux, en banlieue parisienne.

"Cela pourra prendre plusieurs années, mais le procès aura lieu. Le juge a déjà entendu neuf témoins sur 15 rescapés qui sont prêts à témoigner. Les témoignages établissent la culpabilité des autorités congolaises", a affirmé Me Philippe Missamou.

Plusieurs familles et rescapés ont porté plainte au tribunal de Meaux (banlieue parisienne) contre le président Denis Sassou Nguesso, le ministre de l’Intérieur, le général Pierre Oba, le commandant de la garde républicaine, le général Blaise Adoua et le général Norbert Dabira pour des faits de torture, crimes d’enlèvement et crimes contre l’humanité.

En mai 1999, les forces de sécurité congolaises auraient arrêté des centaines de Congolais qui rentraient de leur exil en République démocratique du Congo (RDC), où ils avaient fui les affrontements dans leur pays.

Selon les familles de ces personnes, 353 d’entre elles auraient été arrêtées à leur arrivée au beach (débarcadère fluvial) de Brazzaville par la gendarmerie et la garde présidentielle, puis portées disparues.

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